Ambiances turques

Cérémonie Mevlana à Konya - Derviches tourneurs

Au centre culturel Mevlana de Konya - cérémonie de derviches tourneurs

 

La salle est immense dans ce centre consacré à la culture Mevlana. Au mois de décembre de chaque année, un festival de derviches tourneurs est organisé ici, et rassemble des milliers de pélerins, de touristes, et de curieux.

 

Ici, la salle n'est qu'à moitié pleine, ou vide, lorsque les musiciens se mettent à jouer et que les derviches se mettent en rond. Les chants laissent place à la musique, et les derviches se mettent à tourner, faisant voler leur tuniques blanches. Les yeux à demi fermés, ils commencent à vriller, les mains croisées sur la poitrine. En tournant leurs mains descendent jusqu'à la taille, se décroisent puis remontent le long du corps jusqu'au visage.

La danse représente l'abandon du disciple à son Dieu. Un abandon total, plein de passion, de confiance et surtout d'amour. Dans la salle, les derviches tournent avec la tête penchée, une main vers le ciel et l'autre vers le sol. Tout l'amour que Dieu leur transmet, ils le redonnent avec autant de passion. Ils entrent dans une sorte de transe, et lorsque la musique se calme, on peut entendre leur respiration haletante. Les gouttes de sueur ruissellent sur leurs visages, le frottement des pieds sur le sol se calme, les robes blanches arrêtent de tourner, et les derviches se rhabillent en silence.

 

Entre autres instruments traditionnels, on peut entendre le son plaintif du "ney", caracteristique de la musique rituelle des derviches.

 

Ambiances

Sur la route d'Antakya, les enfants d'une école nous font de grands signes, alors on s'arrête. Le prof nous fait entrer dans la classe et nous offre un thé. Entre les dessins des enfants et la carte de Turquie trônent trois portrait d'Atatürk, le père de la Turquie moderne.

 

Près d'Iskenderun, après une grosse averse, les grenouilles en mal d'amour appellent leur dulcinée pour un coup rapide derrière les roseaux.

 

A Antakya, les mosquées sont un plus fréquentées et les rues ont des odeurs d'épices. On entend parler arabe lorsqu'on déguste un délicieux houmos arrosé d'une huile d'olive dorée.